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Prix Irène Joliot-Curie pour les femmes scientifiques : lancement de l’édition 2022

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Prix Irène Joliot-Curie

110 000€, répartis en 6 prix, pour récompenser 6 femmes scientifiques aux parcours remarquables : le prix Irène Joliot-Curie entend “promouvoir la place des femmes dans la recherche et la technologie” en France. Créé en 2001 par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, le prix sera cette année décerné par un jury présidé par l’astrophysicienne Catherine Cesarsky, membre de l’Académie des sciences.

Prix Irène Joliot-Curie : Quatre prix pour récompenser des femmes brillantes (et souligner les enjeux du siècle)

Au sein du Prix Irène Joliot-Curie, on retrouve quatre catégories décernant un prix à une femme lauréate : la “Femme scientifique de l’année”, la “Jeune femme scientifique” ou bien le prix “Femme, recherche et entreprise” pour récompenser une scientifique ayant réalisé une innovation scientifique ou technologique majeure dans le cadre d’une entreprise.

En 2021, pour le 20e anniversaire du prix, la ministre Frédérique Vidal a créé un “Prix spécial de l’engagement” pour récompenser une femme dont les travaux ont contribué remarquablement à endiguer l’épidémie de COVID-19. Un moyen comme un autre de souligner l’importance de la recherche et de l’innovation scientifique et technologique qui a été remise en lumière par l’épidémie. Et plus encore, ce nouveau prix affirme la nécessité d’avoir des chercheurs français, à la pointe de l’innovation, pour concevoir les solutions aux grands défis qui marqueront notre siècle : épidémies, changement climatique, pollution…

Les 5 distinctions de l’édition 2021 du Prix Irène Joliot-Curie

Des micro-puces électroniques capables d’apprendre par elles-mêmes

Pour la 20e édition du prix Joliot-Curie, Julie Grollier (CNRS) a obtenu le prix de la Femme scientifique de l’année pour son travail sur la création de puces électroniques miniatures capables d’apprendre elles-mêmes des tâches complexes, comme reconnaître des images ou des paroles

À la croisée entre électronique, IA et physique, cette distinction trace les grandes lignes de l’avenir de la science : toujours plus petit, plus économe en énergie et plus autonome.

Des recherches indispensables à la politique de vaccination

Vittoria Colizza (Inserm) et Odile Launay (CIC Cochin Pasteur) ont reçu le prix spécial de l’engagement : la première pour ses analyses épidémiologiques et son travail pour l’optimisation de la campagne de vaccination, la seconde pour sa participation à des études pour améliorer la politique vaccinale.

L’épidémiologie est plus que jamais sur le devant de la scène, le COVID-19 nous ayant rappelé notre vulnérabilité face aux épidémies en même temps qu’il a marqué le probable début d’une période de résurgence de nouvelles maladies.

Une exploration des mécanismes du cerveau humain

Le prix de la Jeune femme scientifique a été décerné à Cécile Charrier (Inserm) pour ses travaux sur les mécanismes du cerveau humain (en particulier les synapses), ainsi que la mise au point de technologies microscopiques de pointe pour réaliser ces mêmes études. Elle s’engage également pour les femmes dans la recherche.

Des satellites pour étudier l’environnement

Enfin, le prix Femme, recherche et entreprise a été décerné à Odile Hembise Fanton d’Andon pour ses travaux sur la chimie de l’atmosphère, et l’usage des mathématiques et de la physique pour mieux comprendre l’environnement. Elle dirige une société-clef dans les programmes d’observation satellitaire en Europe.

Le jury du prix Irène Joliot-Curie a une fois de plus illustré par son choix l’importance de la recherche pour la gestion des enjeux climatiques.

Pourquoi le prix Joliot-Curie est-il nécessaire ?

L’équipe de direction du CNRS comportait 22,4% de femmes en 2019, 24,5% pour les effectifs des Directeurs d’Unité (postes capitaux au CNRS, essentiellement occupés par des chercheurs), d’après la Mission pour la place des femmes au CNRS. Les hommes gagnent également, en moyenne, 12,9% de plus.

Cette prestigieuse institution ne fait que refléter un problème qui se retrouve dans l’écrasante majorité des structures de recherche et d’innovation. Pourtant, si les femmes représentent moins de 30% des étudiants dans les écoles d’ingénieurs, les prépas et les DUT scientifiques (et se retrouvent en écrasante majorité en prépa BCPST), elles composent plus de 45% des étudiants en masters scientifiques. Avec, cependant, d’énormes disparités : 68% des étudiants en master biologie moléculaire et cellulaire sont des femmes, contre 24% en master physique et 23% en mathématiques.

Constructions culturelles, stéréotypes sexistes, manque de modèles féminins dans les cursus : les femmes ne sont pas encouragées à s’orienter vers la physique ou les mathématiques, et se destinent plus souvent aux métiers du vivant et du soin. Une préférence d’ailleurs en partie reflétée dans le palmarès 2021 du prix Irène Joliot-Curie…

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