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« Nous pensons que la tech mène à tous les possibles », Frédéric Sitterlé, directeur général d’HETIC

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Hetic rencontre Frédéric Sitterlé

Connais-tu HETIC, « l’école de la tech qui mène à toutes les carrières » ? En plus de former ses étudiants sur les fondamentaux de ce secteur, cette école a la particularité d’ouvrir le champ des possibles en matière de carrières professionnelles : luxe, design, marketing digital, etc. Pour t’aider à comprendre sa pédagogie à impact et professionnalisante, Frédéric Sitterlé, son directeur général, a répondu à nos questions portant sur les sujets suivants : formation, alternance, insertion professionnelle et nous livre sa vision de la tech.

Portrait de Frédéric Sitterlé, directeur d’HETIC 

Pouvez-vous présenter votre parcours professionnel dans la tech ?
Diplômé de l’école Efrei Paris, j’ai exercé différents métiers tout au long de ma carrière grâce à cette école de la tech. Une fois diplômé, j’ai eu l’opportunité de créer ma première startup, Sport24.com. Après l’avoir vendu au groupe Figaro, en 2005, j’ai dirigé les activités digitales du groupe pendant plusieurs années.

Par la suite, j’ai créé deux autres startups, j’ai travaillé pour le magazine Challenges ainsi que sur la production du film Les Trois Frères : Le Retour (2014) et bien d’autres, notamment en compagnie d’Omar Sy et Pierre Niney. En parallèle à ces activités, j’ai eu l’occasion de présider le Racing Club de Strasbourg de 2011 à 2012. 

Ce que je mets en avant, à travers ces différentes expériences professionnelles, c’est l’idée suivante : avoir fait des études dans la tech très tôt m’a permis de travailler dans les médias, l’audiovisuel, le sport, la presse et de toucher à plein de domaines différents. Il y a 20 ans, on n’imaginait pas que faire des études en informatique permettrait de travailler dans le football ou dans le cinéma. J’ai rejoins HETIC car je suis personnellement convaincu que faire des études supérieures dans le secteur de la tech mène à toutes formes de carrières professionnelles. Un étudiant qui souhaite travailler dans le luxe peut tout à fait suivre ses études dans la tech et faire du marketing digital chez LVMH, par exemple. 

La tech, bien plus qu’un seul et même secteur 

L’idée que la tech ouvre toutes les portes était déjà bien ancrée avant votre arrivée à la direction ? 
Avant mon arrivée, HETIC avait déjà cette vision de la tech, mais il fallait la développer davantage. L’école a vu le jour il y a 20 ans de cela. À l’époque, les jeunes qui allaient travailler dans le web étaient des pionniers au sein d’un secteur naissant. HETIC ne formait pas à proprement parler des développeurs web, mais plutôt des « couteaux suisses » du web. J’entends par là des profils capables d’avoir des compétences très transverses, de comprendre l’intégralité d’une problématique web. Ces profils se tournaient naturellement vers les web agency

D’année en année, les métiers du web se sont spécialisés et diversifiés, si bien qu’il est aujourd’hui indispensable d’avoir une certaine forme de verticalité. Actuellement, un profil qui sort d’HETIC comprend l’ensemble des métiers de la chaîne (et garde donc une certaine transversalité), en plus de posséder une expertise approfondie dans un domaine : business, développement web, data, design…

En parallèle, les entreprises se sont renforcées, si bien que la majorité d’entre elles disposent d’un service digital. À l’image du RSE, la tech est présente dans tous les secteurs qui composent une société. Elle joue donc un rôle stratégique dans le développement des activités. Selon moi, une entreprise n’a pas de stratégie digitale, c’est toute la stratégie d’une entreprise qui est digitalisée. Aujourd’hui, toutes les entreprises (startups, grands groupes…) se tournent vers nos diplômés. 

Ces valeurs sont-elles parfaitement intégrées dans vos formations ? 
La logique de l’école est d’enseigner les fondamentaux du développement web, notamment pendant les deux premières années de formation. Durant cette période, les étudiants commencent tout de suite à développer des solutions digitales. Une fois qu’ils ont acquis ces bases, ils vont pouvoir se spécialiser en choisissant une filière mêlant compétences transverses et compétences verticales. On parle alors de profil en T.  

Il y a également des options mineures thématiques. Par exemple, un élève qui fait le choix de se spécialiser en marketing digital va pouvoir choisir des projets et une mineure dans le tourisme ou bien le luxe. 

HETIC : une pédagogie à impact et professionnalisante

Pouvez-vous nous parler des projets réalisés tout au long de la formation ?
Chaque projet proposé est réel et concerne une entreprise. Cela permet notamment de professionnaliser nos élèves. Ce sont également tous des projets à impact. Nous pensons que la tech joue un rôle majeur dans la transformation du monde et nous souhaitons que nos étudiants réfléchissent à la manière dont il faut « dompter la tech » pour la mettre au service du bien commun. Pendant leur scolarité, nos élèves sont invités à réfléchir sur les différentes façons d’utiliser la tech pour avoir un impact positif (environnement, social, économique, etc.). À HETIC, nous sommes convaincus que la tech fait partie des solutions pour résoudre les grands défis de demain.

Quelle place occupent les entreprises dans vos programmes ?
Elles participent fortement à notre pédagogie. Notre objectif est d’amener les jeunes vers l’emploi, c’est-à-dire les attentes des entreprises. Il est donc primordial de faire de nos campus des zones mixtes mêlant éducation et monde professionnel pour pouvoir former, avec elles, les professionnels de demain. C’est pour cela que l’ensemble de nos enseignants sont des professionnels sur le terrain au quotidien. 

Quid de l’alternance ? 
Nous considérons que l’alternance est la meilleure façon de se professionnaliser. L’ensemble de nos cursus se terminent par la voie de l’apprentissage. Plus précisément, les cursus bachelors sont ouverts à l’alternance en deuxième et troisième années. Les cursus master, eux, sont en alternance dès la quatrième année. Aujourd’hui, deux tiers de nos étudiants sont en alternance contre un tiers en formation initiale. 

Pour accompagner nos étudiants dans leurs recherches d’alternance, nous mettons en place des sessions de coaching individuelles et collectives, 6 journées de job dating par an, mais pas uniquement. Un portefeuille d’entreprises avec lesquelles nous travaillons est également mis à la disposition de nos étudiants. On en compte aujourd’hui plus de 3 000 qui, régulièrement, travaillent avec nous et recrutent nos élèves.

Le réseau d’alumni d’HETIC contribue par ailleurs fortement au développement de ce portefeuille d’entreprises. Il faut savoir que 15% de nos diplômés ont créé leur propre société et sont à la recherche de jeunes talents. Naturellement, ces derniers vont avoir tendance à recruter plus facilement nos étudiants. Voici quelques exemples de nos diplômés connaissant un parcours à succès : 
– Lynx fondée par Stan Larroque ; 
– Strapi fondée par Aurélien Georget, Pierre Burgy et Jim Laurie ; 
– Cinemur fondée par Olivier Chatel et Julien Nicault. 

L’insertion professionnelle des diplômés d’HETIC 

Que recherchent vos étudiants une fois diplômés ?
Selon nous, la science, c’est le progrès. Et les étudiants partagent aussi cette philosophie, encore plus ces dernières années avec l’accentuation des phénomènes liés au réchauffement climatique et aux inégalités sociales. Ils sont en quête de sens et ne veulent pas simplement un CDI et un bonne rémunération.

HETIC permet-elle une insertion professionnelle rapide ? 
Au total, 98% des étudiants qui sortent d’HETIC trouvent un emploi dès leur entrée sur le marché de l’emploi. Cet argument rassure notamment les parents de nos étudiants. Les principaux concernés, eux, sont davantage attentifs à la manière dont ils accomplissent leur quête de sens. Aujourd’hui, un jeune diplômé ne reste pas dans une entreprise dont il ne partage pas les valeurs. 

Quelles sont vos priorités face aux enjeux de demain ? 

Notre enjeu, aujourd’hui, est d’arriver à convaincre de jeunes étudiant(e)s de l’intérêt qu’ils ont à réaliser leur formation dans une école tech plutôt que dans une école de commerce ou d’ingénieurs classique. Nous souhaitons former davantage d’étudiants dans ce secteur qui ouvre de multiples horizons.

HETIC n’est ni une école d’informatique, ni une école d’ingénieurs, ni une école de commerce. Nous enseignons les fondamentaux de la tech pour ensuite tendre vers divers domaines d’application. On enseigne les langages de programmation pour faire du marketing, la data pour faire du business, etc. 

Une école de la tech s’adresse aussi bien aux filles qu’aux garçons. C’est pour cela qu’à travers les parcours inspirants de nos diplômées, nous mettons en place des dispositifs afin de montrer aux jeunes filles de 18 ans que c’est possible ! Initialement, nous comptons 20% de filles contre 80% de garçons parmi nos étudiants. Aujourd’hui, un tiers de nos élèves sont des filles. 

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