Meta, anciennement Facebook, et Simplon, une école des métiers du numérique, ont annoncé dans un communiqué commun le lancement d’une école spécialisée dans le métavers en France dès la rentrée 2022. Études Tech t’explique en quoi cette nouvelle école vient renforcer le développement du métavers sur notre territoire.
L’Académie du métavers lancée par Meta et Simplon
C’est officiel. Dès la rentrée 2022, la nouvelle Académie du métavers de Simplon et Meta (anciennement Facebook) ouvrira ses portes en France.
Laurent Solly, vice-président Europe du sud de Meta rappelle les atouts de cette future école. Elle aura l’avantage d’être gratuite, territoriale, innovante et axée sur l’employabilité. « Notre objectif, c’est de former une centaine d’élèves pour la première année à deux métiers du métavers. Le premier, développeur spécialisé en technologies immersives, le deuxième technicien support/assistance. », a-t-il affirmé. La pédagogie se concentrera, dans un premier temps, sur la 3D et à l’interaction dans les univers en vue du concept encore flou qui émerge autour du métavers. « Ce sera une pédagogie par projets en présentiel », confirme le cofondateur et président de Simplon, Frédéric Bardeau. L’école accueillera une vingtaine d’étudiants par promotion sur ces quatre nouveaux campus : Paris, Lyon, Marseille et Nice.
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Une école qui valorisera la place des femmes
Cette Académie du métavers participe également à une valorisation de la diversité, notamment à la place des femmes dans le secteur de la tech. « On recherche des personnes venant de toutes les populations, et notre objectif c’est d’avoir 30% de femmes dans cette première promo. », soutient Laurent Solly. « On assume le côté “discrimination positive” et “diversité”, on ne regarde pas les CV. », a rappelé Frédéric Bardeau.
Créer un élan d’innovation technologique
Démocratiser la connaissance du métavers et son utilisation pour les entreprises
A travers le lancement de cette nouvelle école dédiée au métavers, l’objectif commun de Meta et Simplon est de diffuser les lumières du savoir à propos sur cette nouvelle technologie, encore trop peu démocratisée dans l’esprit des individus.
Ainsi, Meta compte bien faire naître 10 000 emplois en Europe dans les cinq prochaines années afin de développer le métavers, qui constitue la nouvelle priorité stratégique pour le groupe américain. En plus de l’intérêt pour la recherche pure, ce projet viendra répondre aux besoins futurs des entreprises qui chercheront alors des personnes aux compétences et métiers liés au métavers. « 80% des métiers de 2030 ne sont pas encore inventés, c’est donc maintenant qu’il faut le faire. », soulignent Frédéric Bardeau et Laurent Solly.
Vers l’exploration d’un nouvel univers
La pédagogie de l’Académie sur le métavers devra s’adapter aux nouvelles découvertes dans ce domaine pour former des élèves compétents. « 80 % des métiers de 2030 ne sont pas encore inventés, mais on sent d’ores et déjà qu’il y a des besoins. C’est le développement de compétences qui crée des dynamiques. Nous voulons développer cet écosystème. », explique Laurent Solly.
Pour l’heure, l’Académie repose sur deux branches de métiers : celui de concepteur développeur spécialisé en technologies immersives (réalité virtuelle, augmentée et mixte) et métavers ainsi que le métier de technicien support-assistance pour la maintenance des équipements (support informatique).
