Tu rêves d’intégrer une entreprise dans le développement web ? Sache que peu importe le secteur d’activité, toutes les sociétés ont aujourd’hui besoin de spécialistes IT pour développer leur croissance. L’équipe d’Études Tech fait le tour des GAFAM et des startups françaises à l’avenir prometteur où le développement web joue un rôle crucial dans leur activité.
Entreprise en développement web : les plus grandes startups françaises
Bodyguard
Créée en 2017 par Charles Cohen, Bodyguard est une solution de modération pour protéger, en temps réel, les internautes des contenus haineux sur le web. Grâce à son algorithme, l’application est en capacité d’identifier et de supprimer les commentaires et autres mentions des réseaux sociaux Twitter, Instagram, Twitch et YouTube à caractère injurieux.
En 2020, Bodyguard a remporté le prix “For Democracy 2020” au Talent Awards, un événement qui récompense les meilleures startups de la French Tech. En juin de la même année, l’entreprise française a levé 2 millions d’euros de capitaux. L’application française fait appel à de nombreux développeurs pour développer de nouvelles fonctionnalités et s’assurer du bon fonctionnement de son algorithme. Et en plus d’exercer le métier qui te passionne, tu peux défendre une cause importante, lutter contre le cyberharcèlement.
Iziwork
Cette plateforme RH digitale a vu le jour en 2018 grâce à Alexandre Dardy, un ancien d’Alibaba et Mehdi Tahri, qui a travaillé chez Amazon. En s’appuyant sur l’intelligence artificielle, Iziwork permet de proposer les offres d’emploi les plus pertinentes en fonction du profil d’un demandeur d’emploi. Ce dernier a simplement besoin de créer son profil en quelques clics (photo, CV, disponibilités, etc.) pour recevoir les premières offres quelques heures plus tard seulement. Début 2021, Iziwork a obtenu une levée de fonds de 35 millions d’euros auprès de Bpifrance et Cathay Innovation.
Ornikar
Tu passes peut-être ton code sur cette plateforme française qui a révolutionné le permis de conduire ! Créé en 2013, Ornikar permet d’étudier le code de la route en ligne et de réaliser des heures de conduite à moindre coût grâce à des moniteurs auto-entrepreneurs. Après avoir réalisé une levée de fonds de 35 millions d’euros en 2019, l’auto-école en ligne a récolté près de 100 millions d’euros en série C pour devenir un leader mondial de la sécurité routière sous le nom Onroad.
Alan
Alan est une entreprise française spécialisée dans l’assurance santé, 100% en ligne et indépendante. Depuis 2016, elle est agréée par l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution. En effectuant une levée de fonds de 185 millions d’euros en Série D, la startup française est aujourd’hui estimée à plus d’un milliard d’euros et compte bien s’internationaliser. Alan a annoncé vouloir recruter 400 personnes d’ici 2023, donc des développeurs web pour assurer le bon fonctionnement de sa plateforme et développer de potentielles nouvelles fonctionnalités.
Ankorstore
La mission de cette startup BtoB est de faciliter les échanges entre les marques et les points de vente physiques à la recherche de marchandises pour leurs boutiques. C’est notamment durant la crise sanitaire qu’Ankorstore a accéléré son activité et a levé 84 millions d’euros en série B. Celle-ci doit permettre à la startup française de renforcer sa marketplace afin d’attirer de nouvelles marques.
Contentsquare
Contentsquare est une startup française spécialisée dans l’analyse de l’expérience utilisateur. Créée en 2012 par Jonathan Cherki, alumni de l’école de commerce Essec, cette plateforme va proposer des recommandations pour améliorer la conversion d’un site web ou d’une application. Contentsquare compte aujourd’hui 350 salariés en France sur ses 800 au total. Récemment, la startup a réalisé une levée de fonds de 408 millions d’euros en série E.
Lydia
Tu utilises sans doute cette application pour faire des virements à tes proches au quotidien. Lydia est une application créée en 2011 qui propose des solutions de paiement via smartphone et de cagnotte en ligne. Six ans plus tard, la plateforme française s’étend aux marchés européens grâce à des partenariats avec des enseignes de distribution. En 2020, elle rejoint la French Tech 120 et réalise une levée de fonds de 40 millions d’euros. Un an plus tard, une seconde levée de fonds est effectuée, cette fois de 72 millions d’euros.
Swile
Swile est une startup montpelliéraine créée en 2017. Elle concurrence les grandes marques Edenred et Sodexo en proposant des titres restaurants digitaux via une carte, mais des aussi des cartes-cadeaux. En 2019, elle réalise une levée de fonds de 30 millions d’euros puis une seconde de 176 millions d’euros, qui la propulse au rang de licorne ! Swile continue de recruter des développeurs web pour poursuivre son expansion et développer son offre qui ne se limite pas simplement aux titres-restaurants.
Doctolib est sans aucun doute la plus grande entreprise de technologie de la santé française. En plus d’être utilisée par plus de 60 millions de patients en France et plus de 300 000 professionnels de la santé, cette plateforme française se déploie en Italie et en Allemagne. Face à cette croissance, Doctolib compte recruter plus de 1 000 professionnels d’ici 2022, notamment dans le développement web : « Nous développons rapidement nos équipes techniques tout en continuant à utiliser la technologie pour améliorer radicalement la vie quotidienne des professionnels de la santé et des patients. Pour mener à bien nos missions, nous nous appuyons sur la force de notre équipe d’ingénierie, qui construit la technologie qui accompagne cette transformation. », confie David Lambert à Codingame, directeur de l’ingénierie chez Doctolib.
Si l’entreprise française utilise un processus d’intégration approfondi pour les nouveaux développeurs afin d’assurer la productivité de chacun de ses membres, Javascript, Ruby et React sont les langages de programmation les plus utilisés en interne. En parallèle, Doctolib est soucieux du bien-être de ses collaborateurs et développe le travail à distance, notamment pour son service IT.
Être développeur web chez les GAFAM
S’il y a un bien un métier qui est très demandé par les entreprises depuis quelques années, c’est le métier de développeur. En plus d’être très sollicitées dans les petites, moyennes et grandes entreprises, les multinationales s’arrachent également les meilleurs profils IT. C’est notamment le cas des GAFAM (Google, Amazon, Facebook, Apple et Microsoft).
Cet acronyme désigne les cinq plus grandes entreprises internationales spécialisées dans le numérique et à la capitalisation boursière la plus importante. Google, Amazon, Facebook, Apple et Microsoft sont toutes des entreprises américaines et dominent le monde entier sur les offres technologiques pour les utilisateurs.
Google et ses développeurs web
Parce qu’il est le moteur de recherche le plus utilisé au monde et à l’origine d’Angular, un framework côté client, Google ne cesse de recruter des développeurs web spécialisés en JavaScript et Typescript. En recrutant les développeurs les plus ingénieux et motivés, Google rémunère ses développeurs web en France au-dessus de la moyenne. « Systématiquement, nous évaluons les salaires pratiqués dans le pays, et nous nous calons sur les fourchettes hautes. L’objectif étant d’éviter les niveaux disproportionnés qui pourraient déstabiliser le marché de l’emploi local », souligne un porte-parole de Google France.
En possédant les meilleurs spécialistes IT à travers le monde, Google offre à ses collaborateurs un avantage important : bénéficier d’un réseau professionnel prestigieux. Autre avantage, le groupe américain travaillent sur des technologies et autres logiciels innovants, encore inconnus du grand public, le paradis des développeurs !
Développeur chez Amazon : entre avantages et ambitions
Depuis sa création en 1994 par Jeff Bezos, Amazon n’a cessé de se développer et de dominer le marché du e-commerce à travers le monde. En positionnant sa stratégie autour du client, la plateforme américaine multiplie les recrutements en développement web au sein de son entreprise (front end, full stack, back end, etc.).
Selon le site Welovedevs, un développeur qui travaille à AWS (Amazon Web Service), un des trois grands départements du groupe américain, à Paris en 2021, touche en moyenne 55 000 € brut par an. À titre de comparaison, sur le site Glassdoor, le salaire d’un Software Development Engineer chez Amazon est d’en moyenne 51 700 € brut par an, soit 11 % plus élevé qu’un professionnel à ce poste dans une autre entreprise qui fait appel au développement web (45 600 € brut par an).
Pour attirer les meilleurs profils, Amazon explique sur son site officiel : « Une carrière de développeur de logiciels chez Amazon vous permettra de relever des défis passionnants tout en bénéficiant d’une rémunération et d’avantages compétitifs qui vous permettront de vivre pleinement votre vie. » Conscient que le métier de développeur ne s’arrête pas à une prétention salariale généreuse, Amazon précise : « Nous recherchons des ingénieurs logiciels désireux d’inventer, de bâtir et parfois de casser les choses pour les rendre plus simples, plus rapides, plus efficaces et plus rentables. »
Toutefois, Ametix, un cabinet de recrutement parisien spécialisé dans les profils de développeurs, souligne un point important. Les entreprises IT américaines comme Amazon déploient principalement leur R&D (Recherche et Développement expérimental) à Dublin et à Londres. Pourquoi ? Parce que la réglementation française est beaucoup trop contraignante par rapport à celle du Royaume-Uni.
Facebook recrute des développeurs pour lancer son metaverse
Parmi les GAFAM, Facebook est celui qui rémunère le mieux ses développeurs web. Toujours à l’affût des meilleurs talents à travers le monde, le réseau social américain ne cesse d’augmenter ses prétentions salariales et propose jusqu’à 950 000 $ par an, soit 840 906 € par an pour les profils confirmés avec plus de cinq ans d’expérience.
En parallèle, Mark Zuckerberg, le fondateur de Facebook, a récemment annoncé vouloir développer le métaverse. Cette plateforme technologique et innovante vise à remplacer le smartphone dans les dix prochaines années. Via des lunettes de réalité virtuelle, les individus pourront se divertir, communiquer et gagner de l’argent de façon inédite. Actuellement, 10 000 salariés Facebook travaillent sur le métaverse. Le réseau social a pour ambition d’ouvrir 10 000 autres emplois en Europe sur les cinq prochaines années. Parmi les profils recherchés, se trouvent des ingénieurs, des responsables produit, des chercheurs et surtout, des développeurs.
Apple : une entreprise créatrice d’emploi dans le développement web en Europe
Même si tu fais partie de la team Android, force est de constater qu’Apple se démarque par sa stratégie marketing. Depuis plus de 35 ans, le géant américain est implanté en Europe et emploie plus d’1,7 millions de personnes, dont 5 750 dans les services d’information. Mais c’est en 2008, avec le lancement de l’App Store que la multinationale connaît une croissance fulgurante.
L’App Store a permis de vendre des millions d’applications à travers le monde. Ces ventes internationales ont généré plus de 20 milliards d’euros de revenus pour les développeurs européens. Au total, 220 000 emplois ont été créés en France grâce à l’économie des apps. Face à ces chiffres plus que parlants, Apple conserve sa place parmi les GAFAM où il est plus qu’intéressant de travailler en tant que développeur web.
Et comme tous les salariés du groupe, les développeurs d’Apple profitent de nombreux avantages. Ils bénéficient notamment de l’épargne-retraite avec abondement des cotisations ou encore d’un plan d’achat d’actions.
Pourquoi choisir Microsoft comme entreprise dans le développement web ?
Comme les quatre autres membres des GAFAM, il est inutile de te rappeler ce qu’est Microsoft. Néanmoins, tu dois savoir que cette multinationale informatique américaine fait partie des principales capitalisations boursières du NASDAQ (National Association of Securities Dealers Automated Quotations), tout comme Amazon et Apple.
Sur son site officiel, Microsoft partage des témoignages vidéo de ses développeurs d’applications à travers le monde. Parmi eux, il y a :
– Sara Chipps, développeuse chez Stack Overflow et co-fondatrice de Girl Develop It et Jewelbots ;
– Jeff Reback, développeur principal de la bibliothèque de science des données Pandas pour le langage de programmation Python ;
– Haruki Odajima, un développeur qui a utilisé Azure afin de développer un système d’intelligence artificielle pour relancer les activités d’un restaurant familial au bord de la faillite.
Tu l’auras compris, Microsoft est une entreprise qui n’hésite pas à mettre en avant ses talents, leur projet rondement menés ainsi que leur singularité.
Côté recrutement, la multinationale micro informatique américaine explique « Microsoft développe une culture apprenante, favorable à l’épanouissement des talents, privilégiant le développement de nouvelles méthodes collaboratives. Nous menons une politique active en faveur du bien-être des collaborateurs dans leur univers professionnel.». Concernant les conditions de travail, cette entreprise de développement web promeut la flexibilité et l’utilisation des nouvelles technologies pour assurer l’épanouissement de tous ses collaborateurs : « Microsoft développe une culture apprenante, favorable à l’épanouissement des talents, privilégiant le développement de nouvelles méthodes collaboratives. Nous menons une politique active en faveur du bien-être des collaborateurs dans leur univers professionnel. ».
En plus de travailler sur des technologies qui ne cessent d’évoluer (C#, .Net Core, Python, logiciels open source, etc.), Microsoft reste très transparent sur les avantages de ses salariés. Les développeurs web qui travaillent pour Microsoft France bénéficient de :
– télétravail possible ;
– tickets restaurant ;
– entre 10 et 15 jours de congés supplémentaires ;
– entre 7 000€ et 17 000€ de primes annuelles ;
– chèques cadeaux, subventions vacances, tickets cinéma, etc.