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Innovation, double-diplôme, recherche, développement durable : le nouveau plan stratégique de Mines Saint-Étienne

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Ingenieur

Le 27 septembre, le nouveau directeur de Mines Saint-Étienne, Jacques Fayolle, tenait sa première conférence de rentrée. Au programme de cette prise de parole : présentation des orientations stratégiques, actualités et nouveautés de l’établissement qui fait partie de l’Institut des Mines Telecom. Parmi elles : un double diplôme en partenariat avec emlyon.

Jacques Fayolle, également président de la CDEFI, révèle des objectifs ambitieux pour faire du développement durable et de la responsabilité sociétale le fil rouge des réflexions de Mines Saint-Étienne. Transition écologique et innovation sont les maîtres mots pour cette école d’ingénieurs du top 20 relevant du ministère de l’Economie.

Jacques Fayolle à la conférence le 27/09/2022

Mines Saint-Étienne : évolutions et nouveautés de la rentrée 2022

Jacques Fayolle, qui a piloté Télécom Saint-Étienne durant 10 ans, de 2012 à 2022, compte permettre à Mines Saint-Étienne de suivre la trajectoire affirmée de Technological University européenne. Il souhaite répondre aux besoins croissants d’ingénieurs dans tous les domaines de l’économie et de l’industrie tout en affirmant l’ambition européenne de son école, très visible et attractive aux côtés des ses partenaires au sein de l’Institut Mines-Telecom.

Créée en 1816, Mines Saint-Étienne compte aujourd’hui près de 2 500 étudiants répartis sur 3 sites en France, ce qui représente une hausse de 30% de l’effectif en 5 ans. Parmi eux, 1/3 de boursiers, plus de 20% de filles et 1/4 d’étudiants internationaux ont fait leur rentrée en septembre 2022. Mines Saint-Étienne possède également 5 centres de formation et de recherche dans l’énergie, les matériaux, le génie industriel, l’environnement, la microélectronique, le numérique et la santé. Le site où se dernier est hébergé se trouve à proximité du CHU de Saint-Étienne afin d’encourager les échanges avec les professionnels de la santé et d’être en prise directe avec les problématiques du terrain.

L’École est aussi la seule en France qui dispose d’un Centre de Culture Scientifique Technique et Industrielle (CCSTI) reconnu : la Rotonde. Elle a obtenu le label « Science avec et pour la société » délivré par l’ANR (Agence nationale de la recherche), qui lui confie ainsi officiellement pour mission de vulgariser les recherches scientifiques en France et en Europe afin de les rendre accessibles à des publics très jeunes dès la maternelle. Mines Saint-Étienne compte aujourd’hui 200 doctorants sur un total de 400 personnels.

Mines Saint-Étienne souhaite par ailleurs proposer une plus grande diversité de sujets au sein de ses formations. Cette année, l’école d’ingénieurs a donc créé le diplôme FUSION en partenariat avec emlyon, grande école de management lyonnaise. Ce cursus en 4 ans mêle une approche scientifique, technologique et managériale en ayant pour priorité d’allier technologie et santé. Il accueille 31 étudiants à la rentrée 2022-2023 qui sortiront double diplômés avec des profils pharmacien/ingénieurs ou médecins/ingénieurs en priorité. Mines Saint-Étienne comptait déjà 6 diplômes d’ingénieurs, 19 masters spécialisés et 125 accords internationaux dans 40 pays, notamment en Europe.

La dernière nouveauté pour la rentrée 2022 concerne la technologie. L’école s’équipe de technologies d’impression 3D WAAM. Grâce à une imprimante 3D d’un nouveau genre, il est possible de créer des pièces métalliques optimisées avec de nouveaux alliages, notamment dans le cadre d’opération de recyclage.

Les engagements de Mines Saint-Étienne pour l’environnement

En adéquation avec la stratégie de l’IMT, premier groupe d’écoles d’ingénieurs en France dont elle fait partie, Mines Saint-Étienne décide de répondre aux enjeux de développement durable et de responsabilité sociétale tout en faisant de la transition écologique un véritable levier de positionnement. Comment l’école agit-elle concrètement ?

Les bâtiments sont isolés pour réduire la consommation d’énergie et les étudiants bénéficient de cours à propos des problématiques climatiques. Mais au-delà des ces points qui permettent à l’école de répondre aux exigences minimum, cette dernière met concrètement en place des dispositifs comme des chaufferies adaptées ou des jardins de pluie pour accroître l’efficacité énergétique de ses bâtiments. S’ajoutent à cela un travail académique sur les limites planétaires, des interactions avec le centre de recherches H.Fayol afin de former ses étudiants sur l’impact du panier de courses moyen sur les ressources planétaires actuelles.

Les objectifs de développement durable sont au cœur des actions de l’école et de la vie étudiante. Ces derniers s’emparent de projets à dimension engagée en créant par exemple des épiceries solidaires. Cette approche pédagogique « durable » s’est trouvée reflétée dans le traditionnel week-end d’intégration, renommé en « week-end d’accueil nouveaux arrivants » avec des activités proposées en partenariat avec des associations autour de l’écologie, du sport et du climat.

Pionnière dans le domaine du développement durable et de la responsabilité sociétale, Mines Saint-Étienne est classée par le Times Higher Education parmi les meilleurs établissements internationaux. L’École est première en France concernant les mesures relatives à la lutte contre les changements climatiques, dans le top 100 mondial sur l’ODD (Objectif du développement durable) n°11 « Villes et communautés durables » et dans le top 200 sur l’objectif «Énergie propre et d’un coût abordable ».

La recherche au cœur du programme de Mines Saint-Étienne

L’activité de recherche de Mines Saint-Étienne est particulièrement dynamique : l’année dernière, elle a rapporté 9 millions d’euros de chiffre d’affaires contre 6 millions quatre ans plus tôt. L’impact des travaux qu’elle a conduits ces 15 dernières années sur les aérosols et l’ingestion des particules dans l’organisme a été salué par des publications scientifiques et les conclusions ont pu être mises à profit pendant la crise de la Covid 19. L’efficacité des masques a pu être testée grâce à un dispositif issu de ces recherches qui ont également permis à un purificateur d’air efficace dans les lieux publics a pu voir le jour et être mis sur le marché.

Plus récemment, la nouvelle imprimante 3D acquise par l’école a permis de faire des avancées sur les recherches concernant les alliages de métaux, leur utilisation et leur recyclage. L’impression des nouvelles pièces métalliques pourrait notamment servir pour l’aéronautique

Mines Saint-Étienne renforce sa dimension internationale

Mines Saint-Étienne renforce son positionnement de « Techno University« . Pour cela, l’école met en place des programmes de visiting professors de longue durée, des professeurs d’universités partenaires qui viennent enseigner un ou plusieurs cours aux étudiants de l’école. Ces programmes donnent aussi lieu à des échanges d’étudiants dans des écoles partenaires de Mines Saint-Étienne en France comme INSA Lyon ou Central Lyon, mais aussi à l’étranger.

En effet, à l’international, Mines Saint-Étienne a intégré le réseau T.I.M.E qui accueille les meilleures universités technologiques européennes. Ainsi, des accords ont été signés en septembre 2022 avec l’Université de Riga (Lettonie) et celle de Padoue (Italie). Des travaux sur les signaux neuronaux ont aussi été effectués à Montréal, dans le cadre d’un échange impliquant des enseignants-chercheurs. Mines Saint-Étienne développe donc son programme de mobilité internationale pour favoriser les échanges d’étudiants et ainsi apporter une formation complète grâce à des apprentissages complémentaires.

Une insertion professionnelle efficace pour les diplôlés de Mines Saint-Étienne

Pour se renforcer, l’École utilise aussi les données comme levier de développement durable. Il s’incarne notamment à travers les activités de l’Orange 5G Lab, installé au sein de DIWII (plateforme technologique de Mines Saint-Étienne située sur le campus région du numérique de Lyon). De plus, l’École travaille au lancement du projet de plateforme TWIN, une usine-école spécialisée en fabrication additive qui accueillera notamment les technologies WAAM. De cette manière, elle contribue au développement économique en AURA et dans la région SUD.

Forte de ses partenariats et de ses formations de qualités, Mines Saint-Étienne facilite l’intégration de ses étudiants dans le monde du travail. En moyenne, le temps de recherche d’emploi pour les jeunes diplômés est d’une quinzaine de jours et leur salaire en début de carrière s’élève à 42 000 € brut par an. Ils choisissent des secteurs comme la recherche et la finance mais aussi le développement durable, la santé ou le numérique. Concernant leur localisation, beaucoup restent en France, mais 15 % partent vers l’Asie ou l’Amérique.

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