L’ITEEM, l’une des quatre écoles internes à Centrale Lille, propose de nouveaux rendez-vous permettant à ses étudiants ingénieurs/managers entrepreneurs de développer des projets de création d’entreprise tout en valorisant les travaux de recherche des différents laboratoires de l’école.
Co-construit par Centrale Lille et SKEMA Business School, le programme en 5 ans dispensé au sein de l’ITEEM forme des créateurs de startup aux profils mixtes. À la fois plongés dans les sujets liés au management et étudiants au sein d’une école d’ingénieurs généraliste de premier plan, ils sont par conséquent sensibilisés à la thématique de l’innovation et présentent le profil idéal pour créer et piloter des entreprises de haute technologie. Et notamment des entreprises dont l’activité aurait été inspirée par les recherches menées au sein des laboratoires de Centrale Lille.
C’est en tout cas le souhait de l’école qui met en place des rendez-vous spécifiques pour favoriser la rencontre entre étudiants et chercheurs et faire émerger de nouvelles idées d’entreprises. “Notre objectif est de les sensibiliser dès le milieu de leur formation aux opportunités offertes par le monde de la recherche et de les faire monter en compétence progressivement pour qu’ils osent saisir et porter sur le marché les innovations à fort potentiel qui en sont issues”, confirme Hervé Camus, Directeur de l’ITEEM.
Un challenge entrepreneurial en binôme entre étudiants de l’ITEEM et chercheurs
Pour encourager davantage d’étudiants à explorer le potentiel entrepreneurial des sujets de recherche conduites dans les 7 laboratoires que compte Centrale Lille, l’ITEEM a mis en place une série de rencontres qui concerne plus spécifiquement les trois dernières années de la formation.
Depuis la rentrée dernière, les étudiants de 3e année participent à une journée de sensibilisation au monde de la recherche. Objectif de ce rendez-vous : leur faire découvrir les sujets sur lesquels travaillent leurs enseignants en parallèle des cours qu’ils dispensent et les inviter à percevoir le potentiel d’innovations qui pourraient être à porter sur le marché.
À compter de la rentrée prochaine, les étudiants de 4e année participeront à un challenge d’une semaine destiné à développer leurs compétences d’innovateurs. En binôme avec un chercheur des chercheurs de Centrale Lille, ils travailleront sur des projets d’entreprises à partir de technologies issues des laboratoires mais qui n’auront pas encore été valorisées. Quels seraient les usages possibles de ces technologies ? Est-il possible de créer un prototype ? Ils tenteront de répondre à ces questions. Les étudiants ayant déjà une idée de création d’entreprise en tête pourront profiter de cette semaine pour identifier des innovations portées par les laboratoires de Centrale Lille susceptibles de renforcer la dimension “haute technologie” de leur projet.
En 5e année, les étudiants de l’ITEEM pourront continuer à explorer et développer les projets précédemment identifiés en suivant le parcours “Entrepreneur”. Les équipes de chercheurs de Centrale Lille continueront de les accompagner sur le volet scientifique des projets.
Valoriser le potentiel “marché” des travaux de recherche conduits à Centrale Lille
Ceux qui optent pour le statut national d’étudiant entrepreneur pourront effectuer leur stage de fin d’études au sein de leur propre startup, ce qui permettra de pousser au maximum le potentiel du projet. Il faudra suivre les effets à moyen terme de ce nouveau challenge de 4e année pour mesurer le nombre d’entreprises qui seront issues de la rencontre entre les étudiants de l’ITEEM et les enseignants-chercheurs de Centrale Lille.
Sébastien Paul, directeur de la valorisation et de l’innovation à Centrale Lille, estime que ces rencontres se feront au bénéfice de tous : “Avec ce challenge, nous accompagnons nos élèves ingénieurs dans une démarche entrepreneuriale originale, à forte connotation scientifique et technologique. Nous les aidons à trouver des idées originales en piochant dans un portefeuille d’innovations à fort potentiel. Pour l’établissement, cela constitue une impulsion supplémentaire en faveur de la création de spin-off à partir des innovations de nos laboratoires et de nos chercheurs”.
